Blues Magazine couvre les dernières sorties d’albums, les nouveaux artistes émergents et les événements récents dans le monde du blues. Tout en couleur et abondamment illustré de photographies, Blues Magazine vous fait revivre les concerts des artistes en tournée en France et vous replonge périodiquement dans l’histoire et les racines du Blues.
Blues Magazine couvre les dernières sorties d’albums, les nouveaux artistes émergents et les événements récents dans le monde du blues. Tout en couleur et abondamment illustré de photographies, Blues Magazine vous fait revivre les concerts des artistes en tournée en France et vous replonge périodiquement dans l’histoire et les racines du Blues.
Cette 12ème édition était attendue après 2 ans de Covid, pour le bonheur de tous les amoureux de la bonne musique, du Blues et des belles motos. Et le festival avait mis les petits plats dans les grands, tant dans la durée que dans la programmation exceptionnelle...
Mercredi, les festivités débutent avec les Bars en Blues en ville, et notre coup de cœur a été pour le groupe bordelais Red Medoc, qui a ravi le public assis en terrasse pendant plus de 2 heures.
Jeudi, rendez-vous sur la scène principale avec Franck et Damien, en duo Pop Folk. La voix magnifique de Franck et la pedal steel guitar de Damien s’accordent à merveille, dans un registre influencé par Ben Harper. En 2nde partie, Kimberose a délecté le public. Énorme spectacle !
Vendredi, le duo Tiger Rose sur la petite scène : retour aux sources garanti, super ! Vers 20h30, Gérard Lanvin, accompagné de son fils Manu, lançait les hostilités. L’homme nous présentait son album Ici-Bas, sans langue de bois, dans un show très bien orchestré. En 2nde partie, Little Bob et ses Blues bastards mettaient le feu aux poudres. Un set d’une folle intensité de plus de 90’, avec un final d’anthologie : Bravo Monsieur Little Bob !
La soirée se poursuivait avec Manu Lanvin & The Devil Blues à 0h30, et déjà le 2nd titre, Highway To Hell annonce la couleur : la nuit va être chaude ! Nous assistons à un concert de folie, toujours avec un Pascal Bako Mickaëlian et son harmo en parfaite osmose !
Samedi, ouverture du parc des Arènes à 10h. Pour des raisons de canicule, la balade à moto a été supprimée. À 14h, le duo One Rusty Band était sur la petite scène. Excellent moment, entre la voix roots et la guitare explosive de Greg, le clap danse et le washboard de Léa. L’après-midi, était consacré aux balances des différents groupes. La soirée débuta avec The Duo, Pascal Bako Mikaëlian (harmo/chant) et Claude Langlois (pedal steel guitar). On se serait cru revenus 15 ans en arrière. Magnifique ! Puis Big Daddy Wilson nous a distillé ses morceaux teintésde Blues Soul. Quel talent !
23h, c’est au tour de Popa Chubby de marquer la grande scène du parc des Arènes de façon indélébile, avec notamment un Hey Joe d’anthologie, suivi d’un Rock Me Baby façon Popa : du pur bonheur ! Electro Deluxe, en grande formation, clôturait la soirée jusqu’à 2h30 du matin, et le public en redemandait : géant !
Dimanche, c’est à 11 heure que s’est élancée la balade moto, avant le set d’Only Cigars Box sur la petite scène. Le groupe a dévoilé un répertoire Old school Roots pendant 1h, avant de terminer par des reprises de ZZ Top, barbes postiches à l’appui : génial. Puis, Georges Folkwald a distillé ses reprises de Blues, notamment de Tommy Castro. Un show de belle facture. Place au groupe Bontemps Pères & Fils qui a assuré un set de qualité, dans un registre de bonnes chansons françaises, avant de céder la scène aux Super Soul Brothers : on ne pouvait rêver d’un meilleur final pour ce festival. Les Super Soul Brothers nous ont laissé dans la tête une panoplie de titres Soul Blues de derrière les fagots. Pas étonnant qu’on les ait interviewés dans le BM 103 !
Le cru 2022 de ce superbe festival avait la particularité de démarrer une nouvelle formule 2.0, payante sur 2 jours, mais d’une autre dimension. En effet, tant au niveau des moyens que de la programmation, on a franchi un énorme palier pour atteindre un niveau exceptionnel :
Dax Motors n’ Blues joue maintenant dans la cour des grands. Seul bémol, la modeste affluence du vendredi et le peu de belles mécaniques exposées cette année.
On ne pouvait terminer sans rendre un hommage appuyé aux bénévoles, Fanfan, Anne(s), Sylvie et Yannick... et remercier particulièrement leur Directeur Stéphane Duboscq, pour l’accueil, le professionnalisme et la gentillesse.
— Compte rendu par Jean-Marcel Laroy et Claude Jandin.
— N°106 octobre-novembre-décembre 2022.
Nous les voyions plutôt apprécier Hard Rock, Metal ou Country, mais point du tout ! Tous ces amoureux de la moto étaient présents aux différents concerts. Vendredi à 19h30, rendez-vous sur la Scène Indian Victory avec Nadja & the Blue Kings, lauréats du Tremplin Jeunes Talents du Blues 2015. À 21h30, sur la scène principale, c’est Bill Deraime et ses musiciens, dont Pascal Bako Mikaelian, qui débutait avec Plus la Peine de Frimer. 2h plus tard, il concluait avec Babylone, Babylone, tu déconnes, laissant le public enthousiaste aux assauts guitaristiques de Miguel M septet, pour un show éclectique Blues, Rock, Soul et Funk jusqu’à 1h30 du mat. À noter, une brève intervention de l’ami Bako. Bonne 1ère soirée.
Samedi à 13h, Geoffrey Lucky Pepper, one man band bordelais, heureux vainqueur du Tremplin 2015, donnait toute son énergie aux guitare, harmo, grosse caisse, charleston... pendant que s’organisait une balade à moto pour découvrir la ville de Dax, les bords de l’Adour et les villages avoisinants. À 19h, The Sassy Swingers, groupe de Jazz métissé 30’s et Nouvelle-Orléans, animait la Scène Indian Victory.
Sur la scène principale à 20h30, Red Beans & Pepper Sauce allumait le feu avec l’intro de Laurent Galichon (gtr) et Jessyca Ayé (cht), Denis Bourdié (bs), Serge Auzier (kbd) et Niko Sarran (bat). Ce quintet biterrois formé en 2010, lauréat et vainqueur de plusieurs tremplins, a fait une excellente démonstration des influences Rock-Blues teintées Funk... un plaisir extraordinaire ! Dans le registre Soul, c’est un remuant JC Brooks & The Uptown Sound qui enchaînait à la manière d’un James Brown ou d’un Otis Redding. Du bruit, de la fougue et une voix admirable qui nous a ravis. Puis, Jesus Volt est apparu pour un final du Tonnerre de Dieu. Oui, Lord Tracy (le Jesus, s’il en est...) et ses apôtres ont donné l’absolution aux fidèles restés jusqu’à 2h du mat avec un show efficace de bon Blues et bon Rock’n Roll... Une excellente belle soirée.
Dimanche 11h, nouvelle balade à moto pour découvrir, cette fois, la forêt landaise... 13h, une surprise pour nous de découvrir, sur la Scène Indian Victory, Talaho, trio de la région bordelaise qui, par le répertoire qu’il nous a offert, mérite une belle attention. À 17h, en guise de final, Rock Symphonique... Il s’agit en fait de l’investissement de Mr Vincent Caup, Directeur du Conservatoire de Musique de Dax, dans un projet d’ouverture de la musique dite classique, enseignée à ses élèves vers une musique modernisée Rock. C’est ainsi qu’il a fait jouer à 60 musiciens (violons, ctrbs, cuivres, chanteurs...) des standards des répertoires des Blues Brothers, Aretha Franklin, Pink Floyd, Eagles... Étonnants et troublants de beauté auditive. Et les Bikers ont aimé !
Il ne nous restait plus qu’à remercier les organisateurs pour l’accueil, ainsi que tous les sympathiques bénévoles en backstage (Jean-Noël, Emmanuel, Yannick, Jean-Michel, Laurent...) débordants de convivialité. Merci, nous comptons bien vous revoir pour la 9ème édition.
— Compte rendu. Texte et photos de Jean-Marcel Laroy.
— N°82 octobre-novembre-décembre 2016.
samedi 1er octobre 2022
Dax : le festival Motor’s and blues a fini par trouver le soleil. Le festival, qui a dû une nouvelle fois composer avec une météo capricieuse, (…)
8 juillet
La 14e édition du Motors n’ Blues Festival de Dax aura lieu les 5, 6 et 7 juillet prochains. À l’affiche : « toute la musique que j’aime », (…)
28 juin
Le Dax Motors n’ Blues Festival va concentrer, du 5 au 7 juillet, au parc des arènes, les amoureux des grosses cylindrées et de la blue note. A (…)
26 juin
Les difficultés post covid sont désormais bien loin, le festival Motors n’ Blues de Dax revient, plus vibrant que jamais. Sa 14ème édition, prévue (…)
17 juin
1ere édition
Bénévoles
Festivaliers
Investis dans l'animation
de la Ville de Dax
15e édition